Mon Festival d'Avignon

Mon Festival d'Avignon

En attendant le début, quelques spectacles vus l'an dernier et qui reviennent.

Certains spectacles sont repris cette année, ils reviennent donc, tels quels ou avec des changements, mais pour se faire une idée, on peut se reporter aux articles publiés sur ce blog durant l'édition 2024 : 

 

-Cendres sur les mains, au théâtre du Girasole

-Les Valises bleues, au théâtre du Chien qui fume

-Giono (nouveau spectacle), au théâtre Présence Pasteur

-Una Roberta..., au théâtre Marelle des Teinturiers

-8 m2, au théâtre Episcène

-Voyage à Napoli, au théâtre des 3S-le sept

-Les Pieds tanqués, au Boulodrome de l'île Piot

-Si c'est une fille on l'appellera Violette, au théâtre de l'Atelier Florentin

 

Et un spectacle absolument bouleversant, à voir absolument : Chevaleresses, au Théâtre des Carmes, une création de cette année, un coup de poing !

 

Bon début de festival à tou(te)s !

 

 


29/06/2025
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Bientôt...

Dans deux semaines, Avignon retrouvera la fièvre festivalière. J'aurai l'occasion de reprendre la rédaction d'articles sur les pièces que j'aurai vues.

Je n'écris pas pour démonter tel ou tel, pour détruire une pièce ou descendre un spectacle, ce seront donc toujours des articles les plus bienveillants possible, mais quelques nuances, quelques réserves pourrront colorer ces avis, et très rarement un accès de sévérité pourra surgir. Mais, en principe, je fais déjà, en amont, le tri de ce qui me paraîtra le plus intéressant, il y a donc déjà une approche positive qui se retrouve le plus souvent dans mes articles. N'attendez-donc pas trop de jugements négatifs de ma part.

 

Je vous donne donc rendez-vous au soir du 06 juillet pour les premières publications !

 


22/06/2025
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Rideau !

Et voilà, le rideau est encore tombé sur Avignon... Des rires, des émotions, des boules dans la gorge, des rencontres, des retrouvailles, des découvertes, de la musique, de la danse, des expositions, du théâtre, la rue en folie, les guirlandes d'affiches, les festivaliers perdus, les fins connaisseurs de la ville, de la jeunesse surtout, de la belle jeunesse, l'immense bouillonnement partout... Car, s'il est de bon ton de dire que "c'était mieux avant", il n'en est bien sûr rien en réalité : ce grand corps vivant que devient Avignon, cette intelligence collective qui meut les corps et les esprits, c'est l'utopie du grand partage toujours réalisée, l'idéal d'une société de concorde autour de l'art sans cesse renouvelé. Et pour cela, Avignon, quoi qu'on en dise, est irremplaçable ! Il suffit de se promener dans ses rues lors du festival, de humer l'air, dans le chant des éternelles cigales, pour s'en convaincre. Le Phoenix s'est consumé, il renaîtra l'an prochain !

 

©Jean-Rémy Turgis

©Jean-Rémy Turgis


26/07/2024
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Sellig (Le Paris-OFF)

On termine par un grand éclat de rire ! Ce rire populaire, finaud, ce rire qui nous prend quand on se voit dans un miroir déformant de fête foraine, c'est nous, mais vus autrement ; ce rire qui fait du bien aux zygomatiques quand on vient de passer trois semaines à se crisper (avec un autre bonheur) les méninges. On n'est pas dans la haute philosophie, dans l'analyse en profondeur de la complexité humaine, voire... ces petits tableaux qui disent notre bêtise, nos travers, nos défauts qu'on se masque, ne sont-ils pas une forme moderne de farce à la Molière, ne touchent-ils pas à l'essence de la comédie ? Castigat ridendo mores !

 

©Archives photo Le DL /M.C.

©Archives photo Le DL /M.C.


22/07/2024
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Les Valises bleues (Chien qui fume-OFF)

Nous voici dans l'intimité d'un couple d'artistes, qui avancent en âge, mais qui restent pleins d'énergie et de vitalité. Entre eux, c'est comme une respiration : on inspire et la passion se met en branle, les jeux érotiques, les déclaration d'amour fou, les corps à corps torrides... puis on expire et le doute s'installe, la peur de la lassitude, le ronron d'une relation de longue date. Alors, on recommence, on inspire, on expire, on inspire, on expire. Leur art même est questionné : lui est "obsédé" par les fesses féminines et les peint de manière obsessionnelle, à la façon de Klein, elle chercher toujours LA chanson phare de sa carrière, elle crée sans cesse mais semble ne pas avancer. Dans cette quête d'inspiration, le spectateur est sans cesse surpris, ne sachant s'il assiste à une énième respiration ou s'il s'agit de l'expiration ultime. Telle une spirale, les faux départs s'enchaînent avec les vraies retrouvailles, de manière toujours nouvelle, mais d'une nouveauté qui finit par être monotone, elle aussi. Il faut trouver autre chose, mais quoi ?... Stéphanie Lanier et Jean-Marc Catella incarnent de manière flamboyante ce couple qui flotte mais ne coule pas. Une belle pièce de G. Vantaggioli sur les tourments du temps qui passe, sur nos tentatives désespérées pour le rendre le plus riche, le plus plein possible… l’existence n’est-elle pas cette respiration entre le doute et l’euphorie ?

 

©Jean-Rémy Turgis

©Jean-Rémy Turgis


22/07/2024
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