Sellig (Le Paris-OFF)
On termine par un grand éclat de rire ! Ce rire populaire, finaud, ce rire qui nous prend quand on se voit dans un miroir déformant de fête foraine, c'est nous, mais vus autrement ; ce rire qui fait du bien aux zygomatiques quand on vient de passer trois semaines à se crisper (avec un autre bonheur) les méninges. On n'est pas dans la haute philosophie, dans l'analyse en profondeur de la complexité humaine, voire... ces petits tableaux qui disent notre bêtise, nos travers, nos défauts qu'on se masque, ne sont-ils pas une forme moderne de farce à la Molière, ne touchent-ils pas à l'essence de la comédie ? Castigat ridendo mores !